La voiture, emblème du modèle capitaliste

Les bourgeois présentent la voiture comme une liberté, mais pour la plupart des gens c’est un fardeau économique, des heures dans les embouteillages... sans parler du coût social, pris en charge par l’Etat pour le compte de l’industrie (l’entretien des routes et infrastructures, les frais de santé des maladies liés à la pollution). Mais il faut vendre des voitures…

Alors que les transports en commun sont bien plus économes, les lignes de train ferment partout. Au lieu d’entretenir le réseau et de développer l’accessibilité du train, Macron le met en concurrence avec des autocars : l’avion ou le TGV pour les plus riches, le train grandes lignes discount pour les autres, et maintenant l’autocar pour les prolos...
Le choix du tout bagnole (et camions) est responsable en partie des gaz à effet de serre qui provoquent le changement climatique. Les transports sont, après le secteur de l’électricité, le deuxième émetteur mondial de dioxyde de carbone.
La seule alternative qui nous est proposée est d’acheter des voitures électriques, polluantes à fabriquer et à recycler et surtout qui accroissent la consommation d’électricité, donc de nucléaire.

Le modèle capitaliste, c’est d’épuiser les travailleurs à construire des voitures, en 3x8, à la chaîne, de les endetter pour s’en acheter une, de les empoisonner dans le trafic routier, puis de les jeter comme des kleenex quand apparaît une nouvelle façon de faire du fric.
Nous refusons le chauvinisme, qu’il soit national ou d’entreprise : nous avons besoin de vivre, pas de nous tuer au boulot pour engraisser des parasites !
Nous avons besoin de nous déplacer, pas de passer notre vie à nous empoisonner en bagnole !
Nous avons besoin de travailler près de chez nous, nous avons besoin de villes à taille humaine pour limiter le temps de transport et la concentration de pollution.
Nous avons besoin de penser et organiser la société par nous-mêmes, et c’est sûr, nous n’avons pas besoin d’eux !

Bulletin Partisan de Novembre Décembre 2015