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ASIE : nouveau centre de gravité du capitalisme... et du communisme ?
Dans 30 ans, la Chine sera peut-être la première puissance capitaliste et impérialiste mondiale. La moitié des 450 millions des ouvriers industriels de la planète s’y trouvent déjà. Voilà qui relativise beaucoup le recul de l’emploi industriel dans les pays comme la France. Moitié recul, moitié précarisation, d’ailleurs (intérim, CDD, sous-traitance...). Globalement, depuis une trentaine d’années, le nombre d’ouvriers industriels a explosé. On ne peut pas, aujourd’hui plus que jamais, être communistes sans être internationalistes.
1. Nous ne sommes ni des maoïstes dogmatiques, ou des guévaristes, qui ne voient que par les guerres populaires à la campagne. Ni des trotskistes qui ignorent que près de la moitié des travailleurs dans le monde sont des paysans. Nous savons, comme Marx, Lénine et Mao, qu’une des clés de la révolution prolétarienne est dans l’alliance des ouvriers et des paysans pauvres.
2. Nous ne sommes pas non plus pour la simple convergence des luttes, comme des syndicalistes « spontanéistes ». Les révoltes peuvent se développer, en Europe comme en Asie, être nombreuses et radicales, voire violentes et « générales », sans remettre en cause le pouvoir de la bourgeoisie. Des luttes, très bien, mais avec quelle stratégie politique, quelle construction de l’organisation ? Avec quel parti ?
C’est avec ces deux orientations politiques en tête que nous avons rassemblé quelques infos sur l’Asie.
Le CR de Partisan
Les articles de ce dossier
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