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L’échec des sandinistes au Nicaragua

Article de Partisan n°51 - Mai 1990

Les sandinistes ont donc perdu les élections, à la grande surprise de tous. Dix ans après leur entrée victorieuse dans Managua, en conclusion d’une guerre civile révolutionnaire de 18 ans, ayant coûté des milliers de morts, le peuple nicaraguayen se retrouve sous la coupe directe de l’impérialisme américain et de ses alliés locaux.
Dans tous les milieux anti-impérialistes et progressistes du monde, qui avaient soutenu avec passion l’expérience, qui s’étaient mobilisés dans les brigades de soutien, la pilule est amère. Pourtant, le résultat n’est pas vraiment surprenant. Il n’est que la conséquence de la politique suivie par la direction du FSLN depuis l’origine. Nous avons eu l’occasion de l’aborder déjà à plusieurs occasions (voir notre brochure "A propos de la Révolution au Nicaragua", de Juin 1987 ainsi que les divers articles parus dans Partisan), il faut y revenir pour comprendre et tirer le maximum d’enseignements pour le futur.

C’EST LA FAUTE AUX USA !

Dans tous les commentaires, après 1a défaite des sandinistes, c’est l’argument principal que l’on retient. Et c’est l’évidence. Depuis dix ans, les États-Unis n’ont jamais accepté la présence d’un régime anti-impérialiste dans une zone qu’ils considèrent comme leur chasse gardée, ce dont ils ont fait la preuve en envahissant Panama en décembre dernier.
Des milliards de dollars à la Contra, pour armer, financer les anciens somozistes, entretenir un climat de guerre, détruire l’économie et particulièrement l’agriculture, forcer le pays à gaspiller une partie importante de ses ressources dans la défense, imposer un blocus économique coûteux, des conseillers militaires pour entraîner et encadrer les troupes rebelles au Honduras, il est évident que l’intervention yankee est pour beaucoup dans le résultat actuel.
Mais la question importante est ailleurs : qui pouvait attendre une attitude différente de la part des États-Unis ?

 

Peut-on imaginer une seule seconde une puissance impérialiste laisser échapper une partie de son empire en laissant faire, sans réagir ? Quel exemple cela aurait-il été pour les peuples de la région, du Salvador au premier chef, mais aussi de toute l’Amérique Latine ? L’intervention US n’a rien d’étonnant, était parfaitement logique et prévisible. Face à la Russie bolchevique de 1917, ce n’est pas une, mais toutes les puissances impérialistes qui sont intervenues, entretenant une guerre civile épuisante et coûteuse durant des années.
Ainsi donc, il était vital de prévoir cette intervention, de s’y préparer à l’avance, d’autant plus que l’économie somoziste n’avait aucune indépendance vis à vis des États-Unis : destruction de l’économie locale d’auto-subsistance, orientation quasi exclusive en fonction des besoins de la grande puissance (90% des exportations, 75% des importations en 1979). S’y préparer, ce n’était pas aligner les mesures techniques, c’était éduquer les populations, détruire l’appareil productif bureaucratique source de domination étrangère, reconvertir l’économie en fonction des besoins nationaux.
Si donc cette intervention était parfaite-ment logique et prévisible, il n’y a donc pas lieu, aujourd’hui, d’expliquer la défaite des sandinistes de ce fait. C’est trop facile, et cela sert à masquer leurs responsabilités dans l’échec de la révolution. Si cette intervention était logique et prévisible, cela aurait dû être intégré à la stratégie des révolutionnaires, et si cela n’a pas été fait, cela montre une grande légèreté...
Comment ne pas faire le lien avec l’attitude de Sandino lui-même, qui dépose les armes en 1933 après avoir chassé les américains à la suite de 7 ans de guerre révolutionnaire, plein d’illusions sur la victoire qu’il avait remporté. Sans voir que le nouveau régime (Somoza, père) n’était qu’une nouvelle forme de la domination US. Sandino paiera lourdement son erreur, assassiné en 1934 par la garde nationale, comme tous les anciens guérilleros.
La première expérience sandinistes avait déjà montré qu’on ne se débarrasse pas comme çà de l’impérialisme. Le bilan n’a pas été fait, et aujourd’hui l’histoire se répète sous une autre forme...

PEUT-ON FAIRE CONFIANCE AUX BOURGEOIS ?

Depuis les accords d’Esquipulas en Août 1987, et les discussions directes avec la Contra en Mars 1988, les sandinistes n’avaient pourtant cessé de faire concessions sur concessions à la bourgeoisie, tant locale qu’internationale. Il n’est pas trop fort de dire que le régime s’est couché fa-ce à la Contra, et que le résultat des élections n’est en fait que la conclusion électorale logique du processus entamé à l’époque.
Au plan politique, tous les prisonniers somozistes ont été libérés, La réaction a été autorisée à agir publiquement et ouvertement alors même que la Contra poursuivait la lutte armée contre le régime, Le gouvernement a été jusqu’à avancer à l’UNO les fonds de sa campagne électorale qui tardaient à venir des USA ... Au plan économique, le gouvernement sandiniste appliquait depuis 1988 les recettes du FMI, libéralisant l’économie, licenciant des milliers de fonctionnaires, supprimant les subventions aux produits de première nécessité pour les couches populaires. Pourtant, entrepreneurs et commerçants privés continuaient à recevoir subsides et aides de l’État. Résultat : misère croissante pour les masses, et au contraire apparition publique d’une couche d’affairistes et de bourgeois au luxe ostentatoire.
Pour les sandinistes, ces concessions n’étaient pas choquantes, mais étaient nécessaires au ralliement d’une partie de la bourgeoisie nicaraguayenne, supposée nationale, et donc alliée de la révolution démocratique et anti-impérialiste.
C’est là une des erreurs majeure de la révolution sandiniste. Dés le départ, il y a une confusion terrible sur la bourgeoisie au Nicaragua. Revenons sur ce que représente Somoza :
"Le clan Somoza règne de 1934 à 1979 (,..). De tous temps les Somoza gardent le commandement de la garde nationale. Ils dirigent, sans interruption, le’ parti libéral, Et surtout, ils se constituent au cours des générations un empire financier, économique fait de sociétés, maritimes, commerciales, de compagnies ; d’assurance, de banques, de plantations : de canne, de café, de coton, d’usines de tabac, d’haciendas de bétail, de sociétés d’exploitation minière. Cet empire porte ombrage aux intérêts financiers des autres fractions de l’oligarchie créole, de ceux aussi de la bourgeoisie compradore qui naît au contact des sociétés multinationales nord-américaines, européennes ; japonaises ; de ceux enfin de la bourgeoisie nationale." (1)

 

La famille Somoza représente donc une fraction de la bourgeoisie bureaucratique liée à l’impérialisme au pouvoir mais à une fraction seulement. Ses intérêts sont défendus de manière dictatoriale par le biais de l’appareil d’État et la Garde Nationale, y compris contre les autres fractions de la bourgeoisie bureaucratique, qui se retrouvent donc dans l’opposition.
Mais cette bourgeoisie d’opposition, pour l’essentiel, n’a rien de progressiste, elle est aussi directement liée à l’impérialisme et réclame seulement sa part du gâteau. C’est cela que représente Violetta Chamorro aujourd’hui présidente. Le parallèle avec les Philippines n’est pas superficiel et limité à la présence d’une femme dont le mari a été assassiné à la présidence. Clan Somoza et Clan Marcos étaient au pouvoir, et la bourgeoisie d’opposition était aussi liée à l’impérialisme que la fraction au pouvoir.
Les sandinistes ont toujours confondu cette bourgeoisie d’opposition avec la bourgeoisie nationale (très faible par ailleurs) opprimée économiquement et politiquement par l’impérialisme, avec qui des alliances temporaires doivent effectivement être passées. C’est cela qui explique, au delà des pressions de la Contra, les concessions faites par les sandinistes. La conception qu’il était possible de construire quelque chose en commun avec ces bourgeois.
C’est ce que disait Tomas Borge en 1981 : "Non seulement les employeurs et hommes d’affaires honnêtes ont le droit de collaborer à la production, mais la révolution les y invite même et les soutiendra. Dans le même sens, nous pouvons parler de pluralisme politique, d’économie mixte et d’union nationale, mais toujours dans le cadre imposé par la révolution. Il s’agit d’une économie mixte, d’un pluralisme, et d’une unité qui tendent non pas à affaiblir la révolution, mais à la renforcer, non pas à la déstabiliser, mais à la consolider". Ou encore Wheelock, autre dirigeant historique : "Nous devons vérifier s’il est possible que la bourgeoisie se contente de produire, qu’elle se cantonne à son rôle de classe productive, c’est à dire qu’elle s’en tienne à l’exploitation de ses moyens de production, qu’elle les utilise pour en vivre et non comme instruments de pouvoir et d’oppression".
C’est à dire que non seulement les dirigeants sandinistes se trompent sur ce que sont les bourgeois au Nicaragua, mais encore ils se trompent sur le rôle politique qu’ils peuvent jouer. A supposer qu’il s’agisse effectivement de la bourgeoisie nationale (ce qui n’est pas le cas), participant donc à la révolution anti-impérialiste, elle y participe toujours en fonction de ses intérêts propres, avec la perspective future de se retrouver au pouvoir. Il y a donc, même s’il y a des alliances, une lutte politique sévère pour savoir comment évoluera la révolution et qui l’emportera. Prétendre cantonner les bourgeois au terrain économique en leur interdisant la politique est une illusion, de même que limiter la révolution aux mesures politiques sans transformer l’économie en est une aussi grave. On en voit le résultat aujourd’hui.

UNE REVOLUTION ANTI-IMPERIALISTE SANS ISSUE

Pour les sandinistes on l’a vu, la révolution est essentiellement politique : chasser la couche dirigeante liée à l’impérialisme. C’est évidemment le minimum ! Reste que c’est complètement insuffisant.

 

Revenons à l’économie.

 

Le FSLN a opté pour une économie mixte (privée et d’État). Pour élargir, développer, diversifier les produits fabriqués par le secteur agro-industriel d’exportation, dont une partie restait aux mains des gros propriétaires privés, les Sandinistes choisirent de libérer l’initiative capitaliste. En fait, laisser le jeu de ka concurrence s’exprimer. Les lois du marché faire leur travail. Le FSLN comptait ainsi sur une entrée importante de devises, en proposant sur le marché international des produits compétitifs. Devises qui permettront d’investir : achat de machines, développement de secteurs clé, transformation des matières premières ... Obtenir ainsi l’indépendance économique, Le FSLN pensait qu’en développant et diversifiant son économie, le Nicaragua pouvait gagner des marchés (notamment en Amérique Centrale et du Sud), jouer des coudes sur la scène inter-nationale, pour se faire sa place. A travers un mécanisme capitaliste, produire, vendre, acheter, sortir du sous-développement. Ce qui est une tâche essentielle-ment pratique. Une fois cela réalisé, serait abordée la libération sociale.
Le FSLN a chassé une domination impérialiste par la guerre et a fait dépendre son indépendance économique d’un marché international entièrement contrôlé par l’impérialisme. Cela a été particulièrement net pour la culture et l’exportation du café sur lequel les sandinistes plaçaient les plus grands espoirs. Le blocus des USA, plus la chute des cours inter-nationaux (bien entendus contrôlés par les puissances impérialistes) ont contribué, pour une part, à la faillite économique (2).
Une véritable révolution anti-impérialiste se prépare dès le début de la lutte armée, par la destruction de toute l’économie liée à l’impérialisme, par la mise en place d’un nouveau pouvoir, politique, militaire, et économique, permettant d’échapper à cette domination qui ne peut mener qu’à l’échec. C’est par exemple le cas au Pérou, où le PCP transforme progressivement la production agricole, détruisant les cultures d’exportation pour développer les cultures vivrières.

 

Consolider pour avancer ou avancer pour consolider ?

 

Vieille question soulevée depuis des dizaines d’années dans les processus révolutionnaires du monde entier. Les sandinistes ont choisi la consolidation (cf Tomas Borge, ci-dessus).
Or un processus révolutionnaire est par essence instable, la lutte permanente entre l’ancien et le nouveau, l’ancien ayant la force des habitudes et ancré dans toutes les sphères de la société, dans les idées et les rapports de production, dans l’économie et la politique elle-même. En conséquence, mener un processus révolutionnaire à son terme ne peut se faire que de manière ininterrompue, au travers des étapes successives, en préparant à chaque fois l’étape suivante. S’arrêter en chemin, consolider, c’est permettre à l’ancien de reprendre le dessus.
C’est une dure leçon de l’histoire, à laquelle Lénine en URSS, Mao Tsé Toung en Chine ont été confrontés.
Il est vrai que cela suppose deux choses : d’une part la clarté sur le but poursuivi, d’autre part d’accepter de reprendre à son compte ce bilan de l’histoire. Or ce n’était pas le cas des sandinistes, qui ont toujours espéré construire une troisième voie entre capitalisme et communisme.

 

Quel socialisme ?

 

Les sandinistes se réclamaient certes du socialisme. Mais de quel socialisme ? Un mélange d’humanisme chrétien, de social-démocratie, de pro-soviétisme avec la même conception de développement de la société, selon les tendances qui coexistaient dans le FSLN. Meilleur partage des richesses, satisfaction des besoins élémentaires de la population (nourriture, alphabétisation, santé...), en restant dans le cadre de la société de marché et de concurrence. Un bouleversement si l’on compare à la dictature terroriste du clan Somoza. Mais rien de vraiment nouveau par rapport à toutes les sociétés d’exploitation dans le monde.
Ce projet limité, existe dés le début du Front. Les trois tendances le partageaient, et ne se différenciaient que par rapport à des stratégies militaires, des priorités de travail. La tendance "Guerre Populaire prolongée", de Tomas Borge privilégiait le travail à la campagne et la mobilisation paysanne. La tendance "Terceriste", ou "Insurrectionnelle", franchement social-chrétienne, de Daniel Ortega (l’ex-président), niait explicitement la nécessité d’un programme pour après la révolution.
Au nom de l’urgence de la prise du pouvoir, la tendance "Prolétarienne" de Wheelock, plutôt pro-soviétique et favorable au travail dans les villes et parmi les industries. Mais, à notre connaissance, aucune de ces tendances ne situait la révolution alors en cours dans le cadre d’une révolution vraiment socialiste. Aucun dirigeant du FSLN ne se réclamait de la révolution russe ou chinoise, préférant le romantisme de la révolution cubaine. Aucun n’avait le souci de construire un Parti Communiste, capable d’orienter ce processus dans les difficultés de la guerre, vers une société véritablement libérée de l’impérialisme.

L’ENTERREMENT D’UNE REVOLUTION INACHEVEE

II peut paraître donneur de leçons ou bien léger de dire que la chute de Somoza a été une révolution "facile". 25 000 morts ne relèvent apparemment pas de la facilité. Mais le caractère dictatorial, odieux, terroriste, l’isolement du clan Somoza ont néanmoins facilité sa chute, laissant croire qu’il était possible de faire l’économie d’une véritable révolution démocratique en profondeur. De construire un parti communiste, d’élaborer un programme, d’envisager la rupture complète d’avec l’impérialisme, pourtant aux portes du pays.

 

Arrivés au pouvoir, les sandinistes, quelle que soit leur tendance, ont été confrontés à tous ces problèmes, d’un seul coup. Ils ont du perdre leurs illusions, et réagir à chaud, sans préparation politique et idéologique ni d’eux-mêmes, ni des masses. Ils ont cherché leur voie, oscillant entre le modèle soviétique et le modèle social-démocrate, tentant en permanence de concilier les intérêts des masses et ceux de la bourgeoisie liée à l’impérialisme. On ne peut critiquer les oscillations, hésitations dues à une situation particulièrement délicate. Ce que l’on doit critiquer, c’est l’orientation générale qu’ils suivaient toujours.
Et peu à peu, sous la pression des évènements et de la lutte des classes, les sandinistes se sont alignés sur une position social-démocrate traditionnelle. On l’a déjà vu sur le terrain économique où ils valorisent une économie de marché avec l’État comme régulateur. On a pu le voir par la bureaucratisation croissante du régime sandiniste, la formation d’une nouvelle couche de bureaucrates et fonctionnaires issus du FSLN, petits bourgeois aspirant à devenir grands et à avoir leu part du gâteau malheureusement confrontés à un terrain déjà occupé. On le voit sur le terrain de la démocratie avec l’alignement sur la démocratie parlementaire, les élections, réussissant l’exploit (la trahison ?) de présenter leur défaite électorale en victoire de la démocratie. On le voit à propos de l’armée, avec l’abandon du peuple en armes, la mise en place progressive d’une armée professionnelle, 1a conscription et le rejet que cela a provoqué dans la population qui se trouve engagée dans une guerre qui n’est plus la sienne (2).
La demande récente du FSLN d’adhérer à l’Internationale Socialiste n’est donc pas une surprise. C’est la suite logique d’une démarche liée à une révolution anti-impérialiste inconséquente donc fatalement destinée à retomber dut les ornières bourgeoises.

QUEL AVENIR ?

Le FSLN reste certes le parti le plus important. Mais plus réformiste, social démocrate que jamais. Il est juste de noter comme le font les sandinistes que les votes qu’ils ont recueilli relèvent d’un vote idéologique, Mais pour quelles idées ? Contre l’impérialisme américain, évidemment. Pour une société plus égalitaire, certainement sans pour autant savoir comment y arriver. Il est tout aussi juste de noter que les électeurs ayant assuré la victoire de l’UNO ne sont pas des réactionnaires, et que la lassitude, la misère, la guerre ont beaucoup joué. Que va-t-il se passer maintenant ? On en voit poindre le bout avec l’accord qualifié « d’historique » entre le gouvernement sandiniste et Violeta Chamorro, concernant le transfert des pouvoirs. La formation d’un regroupement d’union nationale regroupant le FSLN, une partie de l’UNO (dont les ultras somozistes seraient exclus) et qui aurait l’aval de l’impérialisme. On peut espérer qu’une telle solution va provoquer des débats de fond au sein du Front, va permettre un bilan approfondi de l’échec de ces dix ans, et permettre à la fraction la plus consciente de revenir sur l’histoire du motive ment ouvrier qui a déjà répondu à ces questions. Les camarades nicaraguayens auraient intérêt à étudier sérieusement ce qui se passe au Pérou, à comparer les processus, à en tirer les conséquences pour leur pays.
Nous ne connaissons pas encore le bilan que le MAP (ml) tire de ce résultat. Nous avons eu l’occasion de parler à plusieurs reprises de ce parti (cf Partisan N°14,15,30) tout en soulignant les limites de ses positions. Sa responsabilité est aujourd’hui très importante, dans la mesure où c’est le seul parti ayant produit une critique de gauche du FSLN, L’avenir dira si il saura tirer tout le bilan de ces évènements pour faire faire un pas en avant à la révolution au Nicaragua.

 

A.Desaimes

 

(1) "Les rebelles contre l’ordre du monde", Ziegler (1983)
(2) Pour plus de détails voir notre brochure sur le Nicaragua ; la partie économique en est extraite.

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