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Soutien à Gaëtan, militant du NPA Jeunes 31 et Solidaires EtudiantEs, condamné par une justice de classe !

A Toulouse comme ailleurs, la répression est en marche. A la suite des nombreuses manifestations faisant suite à la mort de Rémi Fraisse sur le site du futur barrage de Sivens, des dizaines de manifestants ont été arrêtés, gardés à vue pendant 48h et envoyés en comparution immédiate.

 

Nombre d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison ferme par le tribunal correctionnel dans les jours qui ont suivi les manifestations.

 

Gaëtan, condamné par le tribunal correctionnel à deux mois de prison avec sursis au mois de décembre, vient de voir sa condamnation aggravée par la Cour d’appel de Toulouse qui a ajouté deux mois de prison ferme.

 

Le même jour, deux autres manifestants ont également été condamnés à de la prison ferme.

 

Osez manifester, osez lutter et vous serez emprisonné, c’est le message que nous devrions entendre ?

 

A Toulouse comme ailleurs, la justice de classe est venue au soutien de l’ordre bourgeois : celui qui interdit les manifestations, celui qui réprime les luttes, celui qui blesse, mutile et tue les manifestants.

 

Le pouvoir est en mesure de s’appuyer sur un arsenal répressif policier et judiciaire.

 

La Justice n’est pas plus indépendante, impartiale que démocratique. Les juges appliquent les lois de la société capitaliste qui ne font que refléter les rapports de production et justifient la domination d’une classe sur une autre.

 

Le projet de loi sur le renseignement actuellement en discussion, censé être une arme antiterroriste, et qui va donner à l’Etat des pouvoirs de surveillance exorbitants sans aucun contrôle, en est une nouvelle illustration.

 

A Toulouse, comme ailleurs, ces nombreuses condamnations de manifestants nous rappellent que la justice s’aligne sur le niveau de répression et de réaction à l’œuvre actuellement et voulu par le pouvoir pour assoir sa domination.

 

A Toulouse, comme ailleurs, il faut combattre cette répression et s’organiser pour y faire face.

 

Nous exigeons :
 l’arrêt des poursuites contre les manifestants interpelés
 l’amnistie des condamnés
 l’arrêt de l’occupation de la ville de Toulouse par les forces de police
 le respect du droit à manifester

 

OCML Voie Prolétarienne, le 4 avril 2015