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Compte-rendu de la manifestation contre la misère du 17 octobre 2020 à Strasbourg
Le 17 octobre dernier avait lieu la convergence des marches de sans-papiers place de la République, en provenance de toute la France. Mais le même jour avaient lieu de multiples initiatives locales.
Dont cette marche à Strasbourg contre la misère, en soutien aux jeunes sans-papiers, réunis dans un squat depuis un an.
Les sympathisants de VP sur la ville ont avec d’autres participé à l’initiative, et nous ont transmis le compte-rendu suivant.
A l’appel de le Roue Tourne, de la CGT Chômeurs précaires, de l’Indecosa CGT, de la CGT Jeunes et de l’association des parents d’élèves de l’école des Romains s’est tenue une manifestation allant du Parlement Européen à l’Hôtel de la Rue, squat désormais ouvert depuis plus d’un an à Strasbourg.
Nous étions une cinquantaine à nous rassembler. Si nous n’étions pas très nombreux, ce fut un moment convivial où différentes composantes de la CGT se sont réunies en compagnie d’associations composées de personnes au cœur des problématiques de la précarité : des parents d’élèves conscients soutenant des conditions d’étude dignes pour des jeunes dans des situations complexes, les organisateurs du squat l’Hôtel de la Rue qui font en sorte d’assurer un quotidien décent à des sans-abris et à des sans-papiers. Nous avons pu d’ailleurs dialoguer avec deux mères de famille de l’association de parents d’élève et prendre un de leur contact. On peut noter au cours de la manifestation la présence d’un adjoint à la mairie EELV montrant un changement de posture de la municipalité quant à la question des sans-papiers et des sans-abris : ils ne nient pas la situation et cherchent à avoir un regard dessus.
Autrement, malgré le nombre réduit, la manifestation était assez festive et dynamique, montrant un petit groupe déterminé, chantant des slogans tels que « Mur par mur et pierre par pierre, nous détruirons les centres de rétention », « Qui sème la misère récolte la colère »...
A noter que la mise en place de la manifestation ne fut pas si simple, liée à des craintes et des réticences à l’intérieur de la CGT. Cela a malgré tout pu être surmonté et elle a bien eu lieu.