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A bas la répression du peuple kurde et de ses organisations
Mardi dernier, la Police française a mis en garde à vue une dizaine de militants d’organisations kurdes et perquisitionné violement leurs logements et leurs locaux associatifs, notamment à Paris et Marseille. Ils sont accusés d’"association de malfaiteurs terroristes". Le mouvement de libération du peuple kurde est bien utile à la France et aux puissances impérialistes lorsqu’il faut se battre contre Daesh en Syrie ou garder les djihadistes français et leurs familles dans des camps. Mais il devient subitement "terroriste" lorsqu’il trouble l’ordre social impérialiste et les relations avec le régime turc. De la même manière, les gouvernements européens poursuivent les combattants internationalistes rentrés au pays après s’être battu courageusement aux côtés des forces du Rojava ; nous ne les oublions pas non plus.
Ça n’est sûrement pas un hasard si ces opérations de Police interviennent dans un contexte de "réchauffement" des relations entre les gouvernements français et turc. Macron (qui comme par hasard avait échangé par visioconférence le 2 mars avec le président turc Erdogan) a sans doute souhaité ainsi donner des gages à son homologue.
Jamais nous ne pourrons faire confiance au gouvernement impérialiste français pour faire avancer la libération du peuple kurde.