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FLNKS et USTKE face au référendum en Kanaky

Partisan Magazine N°12 - Novembre 2018

L’USTKE, Union Syndicale des Travailleurs Kanaks Exploités, a été créée en 1981. En 1984, elle participe à la création du FLNKS, Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste. En 1988, elle signe les accords de Matignon. En 2007, elle participe à la création du Parti travailliste.

FLNKS

La ligne éditoriale de la page FLNKS-officiel est simple : Convaincre les électeurs inscrits sur la liste référendaire de voter Oui à l’indépendance. Pour cela, nous portons avant tout un rêve commun, celui des kanak et des populations concernées d’avoir leur propre pays. C’est quand même incroyable et unique au monde en 2018, le fait que le 4 novembre, il suffit de voter oui pour avoir la chance de construire notre propre pays. Cette décision ne dépend que de nous et de notre volonté commune. Sur ce point, l’unité des indépendantistes et nationalistes est totale. Nous nous appuyons également sur des données économiques qui démontrent que le nouveau pays a les moyens de faire vivre sa population, de payer les retraites, les dépenses de santé, les aides sociales, ... Le FLNKS présente un projet de société pour démontrer que les indépendantistes ne sont pas des farfelus, demeurés, arriérés, racistes ou autres insultes plus violentes, incapables de prévoir ou de gérer un futur pays. Le FLNKS affirme ainsi sa volonté de construire un pays démocratique, de ne chasser personne, de garantir les 3 types de terres et de moraliser la vie politique. Le nom du pays que nous proposons est Kanaky Nouvelle-Calédonie qui permet à chacun de se reconnaître et de reconnaître l’autre en faisant des concessions. C’est bien l’esprit du consensus qui s’exprime : Il n’y a pas de gagnants à 100% mais il n’y a pas de perdants. Nous défendons donc sur cette page : un ESPOIR et un PROJET et nous luttons contre la désinformation notamment économique. Concernant les électeurs qui veulent l’indépendance mais qui ne veulent pas du projet du FLNKS, et bien heureusement qu’ils existent car ils sont les garants de notre démocratie. Si nous avions tous le même projet, nous risquerions de construire un pays totalitaire. Le FLNKS ne défend pas la pensée unique. Il faut juste faire les choses dans l’ordre. Le lendemain de l’indépendance, ceux qui le souhaitent proposeront aux citoyens de KNC un projet de société différent Ce débat sera riche et passionnant mais on ne peut pas le mener aujourd’hui. Aujourd’hui on débat dans le vide et on se divise sur un avenir qui n’existe pas encore. C’est quoi L’UNITÉ ??? Tout simplement d’appeler tout le monde à voter OUI le 4 novembre. On ne peut pas faire plus SIMPLE !!! Car si le Non l’emporte, rien ne changera jamais, on pourra débattre encore entre nous pour savoir quel sera le nom de notre pays imaginaire, est-ce que on fera une nation solidaire, altermondialiste, c’est quoi le meilleur système d’éducation, blablabla, mais au final ça restera des mots en l’air car nous resterons en France. Ces débats font aujourd’hui le lit des loyalistes car ils induisent en erreur notre population. Laissons la richesse de nos différences de point de vue pour l’après 4 novembre et soyons unis sur le minimum durant les 6 prochains mois : OUI OUI OUI.
4 mai 2018

Parti travailliste et USTKE

Le Parti travailliste appelle à la non-participation massive au référendum du 04 novembre 2018.
Le référendum du 04 novembre 2018 n’est pas un référendum d’autodétermination :
Des milliers de kanak ne sont pas inscrits sur la liste référendaire alors que le kanak est le premier concerné par le Droit à l’Autodétermination. ( )
Participer dans ces conditions à un référendum dont le NON a été programmé pour l’emporter a-t-il un sens ? Participer à ce simulacre de référendum d’autodétermination, c’est :
• Accepter l’immigration massive et le racisme anti-kanak
• Accepter la domination coloniale renforcée par les accords
• Cautionner le rejet du kanak partout dans la société calédonienne.
Ne pas participer, c’est :
• Relever la tête très haut pour dire qu’on est fier d’être kanak
• Ne pas se résigner à accepter l’inacceptable
• Ne pas se résigner à supporter l’insupportable
• Ne pas accepter l’intégration-marginalisation dans un pseudo peuple calédonien
• Déclarer le rejet de toute la fraude électorale
• Refuser d’être complice de l’abandon de nos positions indépendantistes.
Ne pas participer c’est rendre le référendum bidon du 04 novembre 2018 ILLEGITIME !
Le Bureau Politique du Parti Travailliste.
12 septembre 2018

Décisions Congrès USTKE et Parti Travailliste : non participation au référendum du 4 novembre 2018

Ces positions politiques, responsables et courageuses, nous permettent d’ores et déjà d’affirmer que nous rejetons les résultats annoncés négatifs d’une consultation dont les conditions de préparation depuis des années et de participation n’avaient pour seuls objectifs que de donner un NON massif à l’issue de ce simulacre. Il est hors de question de cautionner et de valider un pseudo référendum d’autodétermination pour faire du Peuple Kanak une communauté du peuple calédonien.
La lutte continue !
Usines-Tribus : même combat
Lutte de libération sociale pour une libération nationale
Contre l’exploitation capitaliste et néo-colonialiste : notre pays n’est pas à vendre
12 septembre 2018

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